Lu, vu, entendu Par DailyNord | 04 février 2020
Une dérive sous le feu de la critique. En période électorale, les susceptibilités sont à vif. Et la presse n’échappe pas à la fournaise. Notre confrère
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Bonjour DailyNord, bonjour Marc. Quelques précisions nécessaires : 1/ Mediacités n’est pas une filiale de Mediapart, qui ne possède que 4 % de notre capital. 2/ Nous venons de boucler avec succès une seconde levée de fonds (et non une 3e). 3/ Nous ne sommes pas responsables du titre de Mediapart. 4/ Les reprises d’articles nécessitent le retitrage pour des raisons de référencement. Sans retitrage, Google (puisqu’il s’agit bien de lui) met à la trappe ce qu’il considère comme une duplication de contenus. Confraternellement Jacques Trentesaux (Mediacités)
Précision cher Marc : j’assume le titre de Médiacités que j’ai proposé et qui a été retenu après discussion. Le fait de « miser gros » est une réalité comme le raconte l’article (pour ceux qui l’auront lu jusqu’au bout). En revanche, « exploser les dépenses » est beaucoup plus tendancieux et prête trop à confusion, raison pour laquelle je ne l’aurais pas validé… si on avait pris la peine de me consulter.
J’entends bien, mon Alexounet. Mais tu ne titres que sur un seul nom, alors que l’article évoque plusieurs comptes, on appelle cela un ciblage (relis ton article…). Presque aussi tendancieux. Et qui a dû influencer ta copine Lenaïg de Paris…Google a le dos (très) large en tout cas si on en juge vos tentatives de justification.
Mais tu as raison de te plaindre pour avoir le beau rôle,
Avec l’opération de crowdfunding de fin 2019 – pour te payer – cela fait bien trois levées de fonds au final,
Mon Marcounet,
En journalisme, on n’appelle pas ça du ciblage, mais un angle. Une notion certes difficile à appréhender mais qui s’enseigne dans les bonnes écoles de journalisme 😉
J’aurais très bien pu angler sur les 10 000 € du candidat RN et expliquer en quoi cela prouve que Marine Le Pen a abandonné les métropoles au profit des villes gagnables. Ou encore sur le fait que Martine Aubry emprunte la même chose que la dernière fois… J’ai choisi l’ angle « Spillebout mise (très) gros » après enquête parce que :
– je trouvais ça pas mal de prendre une candidate novice pour expliquer au lecteur le principe un peu ardu des dépenses de campagne : emprunt, dons, plafonnement des dépenses…
– parce qu’il y a une info pas inintéressante : au vu de sa collecte et de ses dépenses, elle fait campagne pour être au 2nd tour et maire de Lille. Tu sais aussi bien que moi que c’est loin d’être le cas de tous les candidats.
Après sur les interprétations… Si ça peut te rassurer, après parution de l’article, j’ai reçu autant de SMS m’accusant de rouler pour Spillebout que d’autres m’accusant de lui faire un mauvais procès. ça s’appelle le biais cognitif (très fréquent en période électorale), notion qu’on enseigne dans toutes les bonnes écoles de psychologie. En gros, on interprète l’article en fonction de ses convictions. Visiblement personne n’y échappe 😉
En clair (!…pour que le lecteur s’y retrouve !), tu as fait un mauvais choix, ou tu as été imprudent, si tu avais ciblé/anglé (le choix des mots…principe de base) sur Martine Aubry ou Eric Cattelin tu serais tombé dans le même travers, mon Alexounet. Visiblement.