Rebrousse-poil Par Didier Specq | 20 mars 2019
Pierre Mauroy nous a quittés il y a bientôt six ans. Jamais en mal d’idées, DailyNord s’est imaginé à quoi ressemblerait une journée de résurrection du grand Pierre dans un paysage politique régional chamboulé en une demi-décennie. Toute ressemblance à des situations réelles est évidemment complètement forfuite.
A dire vrai, le choc avait été tel que personne ne se souvenait plus très bien de l’origine de ces évènements renversants. Le printemps se montrait effectivement exceptionnellement chaud mais il suffisait de fouiller un peu dans le passé pour trouver des printemps similaires. Histoire de mettre leur fauteuil dans le sens de l’histoire, certains évoquaient le réchauffement climatique. D’autres expliquaient d’un air entendu qu’on se livrait peut-être à des expériences incongrues dans de discrets laboratoires de la cité hospitalière de Lille. Un complotiste invoquait l’inévitable intervention secrète des Russes. Toujours est-il que les faits étaient là, têtus : Pierre Mauroy était arrivé, vêtu d’un splendide pyjama et coiffé d’une casquette irlandaise, chez un grand professeur lillois qui avait soigné l’ex-premier ministre de François Mitterrand. Pierre Mauroy était accompagné de sa famille qui l’avait trouvé errant rue Princesse où il était effectivement domicilié. Du temps de son vivant, ça va de soi…
Pour la famille, c’était indéniablement Pierre Mauroy.
Cet extrait vous est offert par DailyNord. Pour lire l'intégralité de l'article, il faut être abonné...
Découvrez nos différentes formules d'abonnement (à partir de 5€ /mois) et soutenez un média indépendant et de région !
Merci de vous identifier afin de poursuivre votre lecture !
Ce contenu est © DailyNord. Si cet article vous intéresse, vous pouvez reprendre un extrait sur votre site (n’excédant pas la moitié de l’article) en citant bien évidemment la source. Si vous désirez publier l’intégralité de l’article, merci de nous contacter »
excellent petit conte bien dans le style de l’ancien chroniqueur judiciaire de Nord Eclair. Ce qui me ramène aussi dans l’enfance… C’etait dans les années 50. … En furetant dans le paradis d’un grenier chez une de mes grands mères, je mis la main sur l’un de ces enormes livres à couverture rouge. Il s’agissait de l’almanach Vermot de 1903. Il y avait un contre fantastique : une femme en chemise de nuit se reveilait dans un lit eclairé de chaque côté par un chandelie … Il s’agisssait de son lit de mort. Elle se levait en entendant une discussion animée dans la pière voisine : ses enfants se disputaient l’heritage .. Désespérée, elle se recouchait alors et mourait pour de bon… Délicieux frisson devant la decouverte de ce conte fantas(ique
Une demi-décennie, pas “demie-décennie”…
Oups, on corrige. Merci !