Petit théâtre de Martine Aubry | Région Par Marc Prévost | 02 février 2019
C’est une nouvelle pièce à verser aux dossiers de la crédibilité de la presse* et des relations de cette dernière avec le monde politique. Au conseil municipal d’hier soir,
Martine Aubry a trouvé une occasion en Nord pour se livrer à une critique en coupe réglée. Pour répondre aux affirmations de notre
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A Lille, il y a un postulat : le maire a toujours raison quel que soit le sujet ; quand la question la gêne, sa capacité à égarer l’auditeur est proverbiale. Dans ses reunions publiques, les premiers rangs sont occupés par divers responsables qu’elle a nommés et à qui elle transmet la charge de repondre à la question posée en « noyant le poisson ». Inutile de tenter de la recadrer en gardant le micro pour en rappelant la question posée, le preposé au micro baladeur vous l’a déjà repris des mains.
On en a eu une bonne demonstration lors de la reunion de concertation à l’Espace Concorde jeudi 7 fevrier 2019. Une personne a posé la question de la pollution de l’air à Lille dans le quartier suite à un dossier implacable de deux pages dans la Voix du Nord.
La question posée etait simple : alors que les medias rappellent que LILLE est la 2e ville de France la polluée, la municipalité est elle prête à financer – dans chaque ecole maternelle et primaire – des detecteurs de pollution de l’air en continu ( coût 200 euros/unité) pour que chaque matin, chaque directeur puisse prendre les mesures de protection necessaires pour que les enfants souffrent le moins possible des consequences desastreuses de ce phénomène sur leur poumons. Bref une mesure de prevention peu coûteuse, simple alors que les etudes les plus recentes demontrent le danger extrême de la pollution sur le developpement cérébral des enfants
Quand le maire de Lille répond, elle commence par les banalités d’usage en rappellant combien la municipalité attache d’ importance à la pollution de l’air avant de passer le micro à l’un de ses collaborateurs qui noye le public sur une ancienne operation (2013- 2014) dite Scol Air qui n’a abouti à rien sinon à confirmer qu’à Lille, surtout près du peripherique, l’air est une poubelle. A ce stade, le micro est déjà à l’autre bout de la salle . Le maire se tourne déjà vers celui qui pose la question suivante… C’est fini. Personne n’a rien compris .
Conclusion, sans répondre par oui ou par non et malgré la presence sur le podium de Walid Hannah, adjoint au maire et medecin – il n’ouvrira pas la bouche alors qu’il est le premier concerné – le maire de Lille refuse ce modeste investissement contrairement à tant de villes en Europe qui prennent la pollution de l’air bien plus au serieux.