DailyUne Par Marc Prévost | 26 juin 2018
Ils se sont mis à quatre pour dénoncer la « capitulation des élus » de la métropole européenne de Lille. Le patronat est remonté. Le sujet de leur courroux, c’est l’ajournement de cette fameuse
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autre siècle, autre attitude
on peut sourire devant « le courroux du monde économique » qui manifeste son impatience devant la difficulté de la décision sur la nouvelle ligne de tram quand on se souvient de la position de ce même monde économique et consulaire quand il s’est agit de construire le VAL, le métro automatique entre Villeneuve d’Ascq et Lille d’abord puis sur la totalité de la ligne 1. A deux reprises la Chambre de commerce émît un avis défavorable à cette dépense financée comme ils disaient « avec l’argent des entreprises »: le versement Transport. leur position est écrite lors de l’enquête publique « faiblesse des chiffres de trafic potentiels »… « les réseaux de communication par la route apparaissent largement suffisants et en capacité d’accueillir une ligne d’autobus toutes les 10 minutes. » A l’époque ils jugeaient qu’une modernisation de la ligne de chemin de fer entre le pont de bois et la gare de Lille était bien suffisante.
C’était en 1974 et en 1975. Quarante années pour être converti aux bienfaits du transport en commun.