Réflexions Par Marc Prévost | 19H47 | 15 mars 2018
Il y a un an, Emmanuel Macron en avait fait une quasi promesse de campagne. Le rapprochement des Métropoles avec les départements fait partie du grand projet présidentiel. Dans les hautes sphères, on aime jouer au lego institutionnel. Dépenses publiques à contenir et carte administrative du pays en jeu. Pour appuyer son propos, le candidat Macron montrait l’exemple de la métropole lyonnaise et du département du Rhône, première opération du genre, et de la métropole lilloise et marseillaise à venir. En tout cas, l’idée fait son chemin. Plus du côté des métropoles que des départements. Et plus du côté de la métropole européenne de Lille que du département du Nord…A la MEL, un “commando spécial” planche sur le sujet. Enquête et décryptage.
Jean-René Lecerf, Damien Castelain, Gérald Darmanin, trois hommes qui surveillent particulièrement la possible fusion entre les intercommunalités et les départements. Photos : DailyNord.
Pourquoi une telle fusion ? Pour rationaliser. Dans le même esprit que la refonte de la carte des régions passées de 22 à 13 sous la houlette de Manuel Valls, le patron de Matignon à l’époque, le rapprochement département/métropoles est sur l’établi institutionnel depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Et pour simplifier le millefeuille territorial de la France, éternel Rubiks Cube des pouvoirs et des gouvernements. L’irruption des métropoles – une vingtaine au total dont trois de plus d’un million d’habitants dont la MEL – issues le plus souvent des communautés urbaines, complique la donne et accentue certains clivages territoriaux surtout depuis le critère richesse/pauvreté, chômage à deux chiffres/chômage à un chiffre, ouverture européenne/repli sur soi,…autant de fractures qui nourrissent la désespérance. Et le vote aux extrêmes. Mais la métropolisation à outrance contient son lot de difficultés. C’est le spectre des “Métropoles et le désert français” qui se profile, sur le modèle de Paris et le désert français des années cinquante. Car le Nord et la MEL ne sont pas les seuls dans le viseur du big-bang. Alpes-Maritimes et Nice, Loire-Atlantique et Nantes, Bouches-du-Rhône et Aix-Marseille sont sur la liste,…On parle même de la Haute-Garonne et de la métropole toulousaine. Selon François-Michel Lambert, député LREM des Bouches du Rhône : « L’objet institutionnel à maintenir est la Métropole. Il (Emmanuel Macron) avance ces fusions en parlant d’efficacité accrue et en garantissant une représentativité des communes »
Comment ? Il y a deux scénarios. Rapprocher la MEL et le département tout entier. Un vrai big-bang.
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Sauf erreur de ma part, la fusion Département/MEL sur la base du territoire de cette dernière poserait un léger problème de continuité territoriale pour ce qui resterait dévolu au Conseil Départemental qui serait alors divisé en deux. Devrait-on alors gérer le Nord-nord et le Nord-sud ?