Petit théâtre de Martine Aubry | Région Par Marc Prévost | 08 mars 2014
Valenciennes : Finalement, Béatrice Schönberg, épouse de Jean-Louis Borloo, ne viendra pas sur la liste du maire sortant, Laurent Degallaix, comme l’information a circulé. Voir ce blog du 22 novembre 2013, quand j’analysais la rumeur persistante du projet en question que je n’avais pu que dévoiler. Et malgré les dénégations appuyées et catégoriques du cabinet de Laurent Degallaix qui se faisait l’écho de ce dernier…Pas joli, joli, d’ailleurs, cette façon de tromper les interlocuteurs. M’enfin… La journaliste vedette, lasse de la capitale, et Jean-Louis Borloo, ancien maire de la capitale du Hainaut, ont par ailleurs cherché un domicile à Valenciennes, ce qui ne pouvait que relancer les conjectures. Du coup, c’est Valérie Létard, sénatrice et patronne de Valenciennes Métropole, qui occupera la place de numéro 2. Or, l’irruption de Béatrice S. dans le jeu était un bon moyen de freiner les ardeurs de Valérie Létard dont la présence en numéro 2 ne ravirait pas le maire sortant qui aurait préféré une personnalité de la société civile, moins politique et plus maîtrisable. « Les relations entre Laurent Degallaix et Valérie Létard sont, disons, plutôt fraîches« , commente-t-on à Valenciennes. La parité est à ce prix ! On notera la présence sur la liste de trois anciens maires : l’ancien RPR Olivier Marlière, prédécesseur de J-L B à l’hôtel de ville, Dominique Riquet son successeur, et Jean-Louis Borloo, lui-même.
Lambersart : Marc-Philippe Daubresse, le député-maire UMP sortant, inquiet de la tournure de la campagne, a « fourni » quelques colistier (e) s à Daniel Pouppeville, l’un des ses challengers, qui avait quelque souci pour boucler sa liste. Objectif de la manoeuvre : favoriser une liste pour essayer de creuser l’écart au premier tour avec deux autres adversaires, mieux lotis dans l’opinion, Yvon Cousin et Nicolas Bouche, qui chassent sur le même registre du renouvellement, qui plus est dans le même camp, et dont il redoute la dangereuse percée. Et récupérer les voix de la liste aidée au second tour. C’est le sens des appels du pied lançés par Daubresse à Daniel Pouppeville.
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de pire en pire à LAMBERSART !