« À moins de 50 jours d’une échéance municipale capitale pour Hénin-Beaumont qui peut avoir des conséquences dramatiques pour le bassin minier si le FN l’emportait, j’ai donc fait le choix de la responsabilité en retirant ma candidature des élections municipales. » La phrase est solennelle, pour un peu, on lâcherait presque une larme.
Bon, l’auteur de ces quelques mots, issus d’ailleurs de son communiqué de presse ? L’un des nombreux (cinq) candidats de gauche à la maire de Hénin-Beaumont, en mars, Pierre Ferrari. Oui, le même Ferrari au parcours compliqué et tortueux, comme le rappelle d’ailleurs bien ce papier. Il ne reste donc « que » quatre listes de gauche face au Front National. Et si quelques-uns voient dans ce retrait une réaction aux récents mauvais sondages créditant le jeune homme (7%), ils sont mauvaises langues.
Pierre Ferrari n’a en tout cas pas tout perdu. Avec le soutien de Guy Delcourt, le député, et de Dominique Dupilet, le président du Conseil Général du Pas-de-Calais, on comprend dans La Voix du Nord qu’il rebondira dans d’autres combats électoraux…
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je fait partie de son equipe et je trouve courageux le choix qu’il a fait et je continuerai coute que coute a le soutenir car il le merite
pour certaines mauvaise langue reflechissaient bien avant de parler
Encore un dont on apprend l’existence le jour de sa disparition.
Mais ne nous faisons pas trop de souci pour lui.
Il lui suffit maintenant d’apprendre la patience de l’apparatchik méticuleux et d’attendre le décès/retraite d’un baron local pour monter dans l’organigramme et se trouver un poste à la hauteur de son ambition.