Petite histoire Par DailyNord | 26 septembre 2013
Nouvelle étape dans le dossier tumultueux de Horseland qui rythme la vie de la paisible Prémesques aux portes de la métropole lilloise depuis maintenant plusieurs années. A peine un mois après la disparition de Gérard Defrance, son promoteur, on apprend que Francis Llacer, ancien joueur du PSG, vient de racheter les lieux.
L’un des bâtiments d’Horseland en 2012. Que va désormais en faire Francis Llacer, ancien joueur du PSG ? Photo : DailyNord.
Même Daniel Percheron avait salué un projet ambitieux pour la région… C’est dire si Horseland avait l’apparence d’un beau conte de fées au moment des premiers travaux, en 2009-2010. Le projet est en effet grandiose. Il ne s’agit pas de faire un centre équestre à papa, tout boueux. Non, Gérard Defrance, l’un des propriétaires immobiliers les plus en vue de la place lilloise (on lui doit alors le concept de la rue de la Soif, rue Massena, il possède un millier d’appartements dans les travées de la capitale régionale et une tour d’Euralille) décide de faire un centre équestre de luxe. Sur cette présentation, rien n’est trop beau : manèges, écuries bien entendu, mais aussi hôtellerie, restaurant du même acabit. Mais aussi clinique vétérinaire, musée du cheval, spa pour les équidés. L’équipement doit être unique en Europe, les plus grands s’y rendront et l’endroit doit même servir dans le cadre de la Base arrière des Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Problème pour Gérard Defrance :
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On restera quoi qu’il advienne particulièrement vigilants. Et continuerons à affirmer que le PLU ne devra pas être modifié à Prémesques
Peut-être faut-il rapeller en ces temps où les terres partent sous des parkings, des cités, des complexes commerciaux, des élevage en batterie qu’un seul cheval a besoin de 10 000 M² de surface de pâture minimum. Le domaine était beaucoup trop petit pour les ambitions d’effectifs affichées.
Defrance fait partie de cette escadrille de promoteurs et d’hommes d’affaires qui suivaient PMauroy et qui ont fait fortune dans le Vieux Lille et ailleurs. Sur le concept de ce machin au nom british pour appâter les nouveaux riches, il faut rappeler que le centre equestre de feu l’ Etrier club du croisé Laroche aux normes olympiques (seul equipement olymplque existant au Nord de Paris lors de son inauguration avait coûté l’équivalent de 3 millions euros) et qu’il ne fonctionnait que grâce aux dizaines de milliers d’heures de travail gratuit que fournissaient les membres de ce club qui gerait la totalité de l’ensemble : concours international, poney club, entretien et animation, personnel d’encadrement et palefriniers et qui ne comptaient pas leurs heures. On se pose la question de fond : quels clients et combien G Defrance comptait attirer dans ce Horseland qui exige un personnel très fourni et formé ? Et à quel prix ? A Prémesques, on n’est ni à Deauville ni à Dinard, ni à New York ni dans la campagne du Kent. Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre…