Ces actus aux allures de poissons d’avril

Qui dit samedi, dit revue d’actu. Sous entendu, quel thème va-t-on bien pouvoir pondre cette semaine ? Pour le coup, nous ne sommes pas allés chercher bien loin. Cette semaine, on vous a mis de côté des actus vraies de vraies mais aux allures de poissons d’avril. Ou lorsque la réalité est insolite au point de ressembler à une blague. Au menu : un buzz des Bleus parti de la confidence d’une journaliste nordiste, un mammouth à Boulogne-sur-Mer, un modeste village de l’Artois qui adopte la vidéosurveillance, un bain mousse sur le littoral… Sélection purement subjective au travers de la presse locale et régionale.

El Chicarito, l’homme qui fait trembler les Bleus

Javier « El Chicarito » Hernadez, ça vous dit quelque chose ? Non, bien sûr. Et pourtant, selon la presse mexicaine, ce jeune footballeur ferait trembler les Bleus à l’approche du France-Mexique du 17 juin. Paraît même qu’au Mexique, certains plaident pour la sélection du joueur en vue de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Un buzz parti de la confidence anodine d’une journaliste nordiste, correspondante au Mexique pour France 24. Interrogée par ses confrères mexicains, la journaliste a ressorti une anecdote confiée par son cameraman quelques instants auparavant : comment lors de la Coupe du monde en 1954, le grand père d’El Chicarito avait marqué contre la France. Et là-dessus la presse mexicaine de s’emballer. Jusqu’à provoquer des remous sous nos cieux septentrionaux. (Lire notre article)

Un mammouth sort du placard à Boulogne

Voilà bien le genre d’info qui laisse penser à un poisson d’avril. Sauf qu’elle est parue quelques jours avant la date fatidique… Le mammouth de Boulogne-sur-Mer va s’offrir une nouvelle vie. Eh oui, un vrai mammouth tout ce qu’il y a de vrai -en os à défaut d’être en chair-, et vieux d’au moins 130 000 ans. Fichtre !  Bon, à la vérité, la découverte est plutôt ancienne puisque le pachyderme a été exhumé en1908 du côté Arques. Il a même été longtemps exposé au musée boulonnais avant d’être remisé aux oubliettes.  Boulogne souhaite à nouveau exhumer l’animal et songe à exposer ses ossements sommeillant actuellement au service d’archéologie départementale à Arras. Légitime lorsqu’on sait qu’il existe moins d’une dizaine de spécimens du genre en France. (Source : La Voix du Nord)

Village placé sous haute vidéosurveillance

Estrée-Blanche, vous connaissez ? Non ? On va combler cette impardonnable lacune géographique. Estrée-Blanche : commune nichée (pour ne pas dire perdue) dans ces verdoyantes collines d’Artois et comptant un peu plus d’un millier d’âmes. 936 très exactement au dernier recensement. Bref, on est loin des grandes cités urbanisées et des maux engendrés par la densité urbaine. Et pourtant… Le Conseil municipal vient d’approuver le recours à la vidéosurveillance « pour aider la gendarmerie dans ses missions ». La commune projette ainsi d’installer de quatre à six caméras dès la rentrée 2010. Dans l’objectif ? Ces jeunes qui font du bruit. Question de dissuasion selon le maire. (Source : La Voix du Nord, édition Béthune-Bruay du samedi 3 avril). Lire par ailleurs notre brève sur la vidéosurveillance dans les villages.

Les moutondeuses envahissent la ville

A Marquette-lez-Lille, on a assisté cette semaine à une vraie transhumance. Question de développement durable, la ville emploie des moutons en guise de tondeuses et débroussailleuses pour l’entretien de plusieurs terrains communaux. Des moutons, mais aussi des poneys et des alpagas chiliens. A la vérité, Marquette-lez-Lille n’est pas la première commune à s’essayer aux tondeuses à quatre pattes. L’éco entreprise Ecozone à Bousbecque (Tourcoing) a déjà converti plusieurs communes de la région avec ce mode d’entretien écologique . (Source : 20 Minutes) A lire ou à relire chez DailyNord, l’article consacré à Ecozone.

Bain mousse géant dans le Boulonnais

Oui, une vraie marée de mousse blanchâtre s’est ainsi abattue sur Wimereux et Audresselles. Jusqu’à 1,5 mètre dans la rue principale de cette dernière commune. Si bien que les automobilistes ne pouvaient même plus s’aventurer dans ce bain mousse et ont dû rebrousser chemin. Rien d’alarmant, apprend-t-on à la lecture de Nord Littoral, le phénomène, quoiqu’impressionnant, demeure naturel, lié aux grandes marées, à la houle et au vent. Paraît même que ce phénomène répond au doux nom de « mer fleurie« . (Source : Nord Littoral et voir aussi les photos)

Pour se marier, ils font appel à un sponsor

Un mariage, ça coûte cher. Très cher même. Quinze mille euros pour ce couple d’Arrageois qui rêve d’un mariage en grand. D’où l’idée plutôt singulière de sponsoriser cette union. Un concept déjà éprouvé outre-Atlantique qui permet de réduire singulièrement la facture. Le couple propose ainsi d’apposer le logo des généreuses entreprises sur les faire-part, les menus, etc. Et ça semble plutôt bien marcher : les tourtereaux s’offrent déjà une robe de créatrice, une calèche, un magicien, un DJ, etc. Un vrai mariage princier pour lequel le couple n’aura qu’à débourser la (modique) somme de 5 000 euros. (Source : Nord Eclair)

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