DailyUne | Réflexions Par Nicolas Montard | 06 novembre 2009
Un stade à Lille que les supporters attendent depuis le début des années 2000. Un autre à Valenciennes à moitié construit mais dont la suite de l’édification est compromise. Les enceintes sportives du département nordiste ont décidément bien du mal à sortir de terre. Rebondissements à gogo, histoires d’argent incompréhensibles, vilains petits canards, petits cadeaux entre amis, ces deux histoires de stades finalement très semblables s’apparentent à un véritable vaudeville. La preuve.
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Ça pourrait être tellement simple. « Je veux un stade » dirait le maire d’une ville. Deux ans plus tard, il l’inaugurerait. Sauf qu’aux dernières nouvelles, on n’a jamais attiré les foules dans les théâtres avec une telle intrigue.
Prenons Lille, par exemple. Le projet d’un grand équipement sportif remonte même aux années 70, se souvient Marc Prévost, journaliste et fin connaisseur de la vie lilloise : « Notebart, président de la communauté urbaine, et Mauroy, maire de Lille, n’étaient pas d’accord. L’un voulait un stade à Lille. L’autre en voulait un à Villeneuve-d’Ascq. Du coup, nous avons eu deux petits équipements. » Au lieu d’un grand, projet relancé par Martine Aubry en 2001, avec Grimonprez-Jooris II car le LOSC a besoin d’un stade homologué par l’UEFA. Projet qui ne verra même pas le jour, la mairie, après avoir gagné au Tribunal administratif, perdant en appel de Douai et au Conseil d’Etat devant des associations de riverains. La pièce de théâtre ne pouvant pas s’arrêter là, Pierre Mauroy, président de LMCU, reprend le dossier en 2005. Dans la foulée, le projet du Grand Stade à la Borne de l’Espoir (Villeneuve-d’Ascq) est adopté. Les travaux préparatoires sont en cours… Toujours sans permis de construire en attente de signature…
Un peu plus à l’est, à Valenciennes. Là, les fondations de Nungesser II ne remontent pas aussi loin. La faute à une période noire : celle de l’après VA-OM où le club connaîtra le CFA et gèlera toutes les velléités d’extension et rénovation dont on parlait déjà à l’époque. Avant 2006 et la remontée en Ligue 1. Le projet Nungesser est relancé. Deux ans plus tard, les Valenciennois se félicitent d’un démarrage rapide du chantier à la différence de leurs voisins lillois. Coup de théâtre en 2009 alors que la moitié du stade est déjà construite : Valenciennes Métropole est recalée en justice et décide de travailler sur un nouveau permis de construire.
Le fameux trésor de guerre ou héritage au choix. Qui fait fantasmer les acteurs de la pièce parce qu’on ne connaît pas son montant exact. Dans le vaudeville des stades, ce sont bien sûr des euros. Beaucoup d’euros…
Valenciennes pour commencer. Le projet coûte la bagatelle de 70 millions d’euros à l’origine. Sauf que l’arrêt du chantier en juillet, alors que l’agglo avait déjà dépensé 28 millions d’euros, a perturbé les plans : 400 000 euros par mois de pénalités aux entreprises. Ça fait gonfler la facture. Et la décision de justice de la semaine dernière, suivie de la volte-face de Valenciennes Métropole (pour les détails, voir ici), n’arrange pas les affaires financières : le nouveau permis de construire, la nouvelle enquête publique, etc. vont évidemment faire exploser le budget, quoiqu’en disent les élus… Au moment où l’on apprend que le Valenciennois est l’un des secteurs où le chômage a le plus explosé justement ces derniers mois (voir par là), ça fait tâche…
Autre ville, autre projet, autre budget, autre montage beaucoup plus complexe, signé officiellement quelques semaines après le début de la crise économique mondiale, soulignent quelques esprits chagrins. Lille Métropole annonce un coût de 282 millions d’euros. Sans compter les 161 millions d’euros d’accessibilité (voir le site de LMCU). Pas si simple selon André Delepierre, membre de Sauvons le site de la Citadelle, association qui a fait chuter Grimonprez-Jooris II, et intarissable sur les stades : « La communauté urbaine a signé un Partenariat Public Privé (PPP) avec Eiffage. En fait, c’est le principe du leasing, comme quand vous achetez une voiture chez Renault. L’entreprise qui a décroché le marché conçois, planifie, construit le stade, s’associe avec qui elle veut et gère le tout pour la Communauté urbaine. Soit 30,6 millions par an minimum sur 31 ans… Et donc au moins 900 millions au final sans compter tous les aléas économiques et transformations qui interviendront dans ce laps de temps. » Bon, tout n’est pas à la charge de Lille Métropole communauté urbaine (Elisa, filiale d’Eiffage, le LOSC, le partenaire Naming (*), la Région et même un acteur de dernière minute, l’Etat, se partagent le gâteau des dépenses), mais force est de constater que, malgré les recettes annoncées par les porteurs de projets (emplois, constructions, etc.), personne n’arrive à clairement identifier le coût du Grand Stade au bout de trois décennies. « D’autant que le contrat du PPP disponible à la Communauté urbaine est étrangement expurgé, ajoute André Delepierre (une information précisée sur le site de LMCU également). Avant de revenir sur les emprunts toxiques de la Communauté urbaine (**) : on met une fortune dans un stade alors que la situation financière de LMCU est complètement remise en cause. »
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« Les footballeurs attendent » © Ray Clid / Bakchich
Une intrigue à rebondissements, oui, on est d’accord, c’est indispensable. Mais pour des rebondissements, il faut des vilains petits canards capables de relancer l’action. Rassurez-vous, la comédie des stades a déjà de sacrés emmerdeurs pour pimenter les différents actes.
En première ligne des opposants, les riverains. Détestés par les supporters et les élus en charge des projets. Faut dire que dans la région, ils y mettent du leur. Surtout depuis le projet initial de Grimonprez-Jooris II et ses deux associations phares. Renaissance du Lille-Ancien et Sauvons le site de la Citadelle n’ont rien lâché et fait plier la mairie de Lille et le stade. Des élus métropolitains qui pensaient qu’en choisissant le site de la Borne de l’Espoir, c’en était terminé. « Ils se sont dits, là-bas, personne ne va râler, ironise Bruno Bogaert, président des 2sous du Grand Stade qui lutte contre ce nouveau projet. Sauf que voilà, là aussi, les riverains ont décidé de monter sur les planches. Comme à Valenciennes avec l’association Citoyens à Nungesser. Pour chacune de ses associations, tous les arguments sont bons : accessibilité, défauts dans le permis de construire, nuisances sonores, Vauban (voir ci dessous).
Il n’y a pas que les riverains à élever la voix. Quelques élus, même s’ils restent timides, se mêlent aux mécontents. A Valenciennes, on a par exemple Jean-Luc Chagnon, conseiller municipal d’opposition (PS) et Conseiller général : « Je ne suis pas contre un projet de nouveau stade. Mais contre un passage en force et un manque de concertation. » A Lille, politiquement, les Verts n’ont jamais donné leur accord. Mais c’est finalement un ex-conseiller municipal lambersartois qui est le plus remuant actuellement dans le dossier du Grand Stade, Eric Darques, membre actif de l’association Anticor qui lutte contre la corruption. Motif du courroux de celui qui n’est d’ailleurs pas farouchement opposé à un stade : « Je ne comprends pas les modalités d’attribution des marchés publics. » L’homme fait référence à l’attribution du fameux PPP à Eiffage en février 2008. « Le matin, c’était Norpac le grand favori. Quelques heures plus tard, Eiffage. Alors que le projet est plus cher. Pourquoi ? » Du coup, Eric Darques a attaqué devant la justice administrative. « Derrière, j’irai au pénal. »
Un cadavre dans le placard. Toute pièce de théâtre qui se respecte en a un ou, sinon, ça n’en est pas une. Valenciennes et Lille en ont trouvé un de marque. Et bien conservé malgré son âge.
Histoire de sous, projets qui datent, riverains mécontents. Ce ne sont pas les seuls points communs des dossiers valenciennois et lillois : l’ami Vauban, ingénieur disparu en 1707, s’en est mêlé. A Lille, déjà, Grimonprez-Jooris II avait fait les frais de sa Citadelle devant la Cour d’appel, puis le Conseil d’Etat en 2005.
On se doute que la Communauté d’agglomération de Valenciennes ne s’attendait pas à tomber sur le même os : en creusant, les ouvriers ont mis à jour d’anciens vestiges de Vauban. Remblayés vite fait bien fait, mais le mal était déjà fait alors qu’on y trouvait notamment une lunette très rare. L’un des aspects retenus par la justice pour procéder à la suspension du chantier. Au grand dam de Manuel Gros, l’avocat de Valenciennes Métropole. Le nom vous est familier ? Normal, c’était l’avocat de Sauvons le site de la Citadelle à Lille… « Après sa victoire à Lille, c’est devenu un crack de ces histoires, explique André Delepierre. Du coup, Valenciennes s’est précipité pour l’enrôler. » Et le voilà avec un Vauban qui lui colle à la peau…
Une comédie sans histoires de familles, impossible. Notre pièce de théâtre régionale en a quelques-unes à faire valoir.
Pas besoin d’être sorti de l’ENA pour comprendre que derrière les histoires de stades régionaux, on trouve quelques grandes manoeuvres politiques. En arrière, car à découvert, ça ne bouge pas, ou presque pas (à part chez les opposants), et si certains élus critiquent les projets en privé, ils ne mouftent pas en public. Pourquoi ? Bonne question. Trop peur de se brouiller avec les élus en place ? Faut dire qu’à Valenciennes, mieux vaut éviter de se fâcher avec Riquet, Borloo, Létard ou Decourrière. Forcément, le dernier, président du VAFC, est le père de Valérie Létard, présidente de Valenciennes Métropole et secrétaire d’Etat dans le ministère tenu par celui qui l’a lancé en politique, Jean-Louis Borloo, lui-même ex-président de l’agglo et initiateur du projet de Nungesser 2, un même Jean-Louis Borloo dont Dominique Riquet, actuel maire de Valenciennes, a été le second durant des années… Du côté de la métropole lilloise, Marc Prévost ne manque pas, lui, d’ironiser sur la position actuelle de Gérard Caudron, maire de Villeneuve-d’Ascq et dernier obstacle à la signature du permis de construire du stade (comme il est en partie sur son territoire) : « Caudron s’est fait exclure par le PS il y a quelques années. En 2008, il a regagné la mairie. Du coup, maintenant, il ne rêve que d’une chose : se venger de ceux qui l’ont jeté en pâture. » Et pourquoi pas s’offrir un bon poste : du coup, la signature traîne…
Ecrire une pièce de théâtre qui ne dégagerait pas au moins un embryon de morale, pas question. Dans la comédie des stades, c’est évidemment l’image du football dans la société qui pourrait tenir cette place.
Et si finalement, tous les problèmes de stades régionaux ne venaient que du fait qu’on parle football. Les jeux de cirque modernes qui sont les seuls à savoir déplacer les foules en nombre. Et du coup, le seul sport pour lequel les politiques se mobilisent autant : « Je ne suis pas sûr qu’un élu ait forcément envie de voir son nom associé à un stade. Il y a mieux pour laisser une trace dans la ville, modère dans un premier temps Jean-Luc Chagnon à Valenciennes. Avant de dégainer : le football est quand même plus facile à vendre que la santé des Valenciennois. Mais qu’est-ce qui est le plus important ? » Un sens des priorités défendu par Bruno Bogaert des 2sous du Grand Stade : « Ne devrait-on pas mobiliser sur le logement ou l’emploi par exemple ? » Sauf que questions priorités à Lille, en plus des réélections (si Martine Aubry avait cédé en 2007, aurait-elle gardé son siège de maire ?), il y a désormais une autre carotte : l’Euro 2016, compétition pour laquelle la France est candidate. Et Lille, après avoir raté le coche en 1998 au profit de Lens (qui se place d’ailleurs dans cette même course avec une nouvelle rénovation de Bollaert), n’aimerait pas se priver de cette nouvelle manne. D’ailleurs, l’Elysée va alléger la facture du Grand Stade de 45 millions d’euros. Et pendant ce temps, les clubs de foot, entreprises privées faut-il le rappeler, attendent…
Contactées sur le sujet, LMCU et Valenciennes Métropole n’ont pas donné suite…
(*)Le naming est une pratique du sponsoring sportif qui consiste à donner à une enceinte sportive (le plus souvent un stade) le non d’une marque ou d’une société sponsor.
(**) Il y a quelques semaines, le journal Les Echos a révélé les emprunts toxiques de LMCU. Lille Métropole est en fait affectée par des emprunts à hauts risques spéculatifs sur le tiers de sa dette (voir l’article du Monde)
Photos : maquette de Nungesser 2 en haut à gauche, maquette du Grand Stade en bas à droite (maquettes respectives du cabinet SCAU et d’Eiffage). En haut à droite, Grimonprez-Jooris définitivement scellé pendant qu’en bas à gauche, les travaux du Grand Stade attendent encore le permis de construire (crédits de ces deux dernières photos : Stéphane Dubromel).
A lire également sur le sujet :
– Lille et Lens retenues pour l’Euro 2016
– Grand Stade : la participation de l’Etat en baisse, Martine Aubry boude ?
– Grand Stade de Lille : Caudron signe le permis
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Nos trop chers élus lillois ont fait des emprunts magiques indexés sur des monnaies exotiques. Un taux presque nul pendant quelques années puis ça éclate (plus rapidement que prévu), on parle maintenant d’emprunts « toxiques ».
Mauroy et sa cour ont fait semblant d’y croire pour mieux dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas.
Autre merveilleuse trouvaille : le PPP. Une procédure permettant d’étaler les dépenses sur 30 ans et d’éviter que ça apparaisse dans la dette. Sur la redevance de 30 millions annuels, LMCU espère n’avoir à en payer que 10 millions. A condition que le LOSC ne passe jamais en Ligue 2, à condition que le LOSC ne fasse pas faillite (Partouche et Canterbury les partenaires du club sont au plus mal sans compter la perte des aides de l’Etat, le DIC), à condition que le « naming » soit vendu comme prévu au prix fort (osé en temps de crise)…
Vous avez reconnu il s’agit d’une autre forme d’emprunt hautement toxique. Adosser la dette publique aux résultats du foot, il fallait oser ! Pauvres contribuables (qui devront aussi compenser la TP…).
Et pourquoi tous les élus paniquent en coulisse mais ne disent rien en public ? C’est tout simplement un manque de courage. De toutes façons, ils ne seront plus là pour les huées à la fin du spectacle, dans 30 ans !
Moi, ce qui m’effraie, ce sont les sommes en jeu en temps de crise. 70 millions et des poussières pour VA, entre 280 et 900 millions pour le LOSC, c’est quand même de la folie… Les clubs de foot qui sont capables de dépenser des sommes folles pour leurs joueurs, ne sont pas capables de les payer leurs stades ? Et qu’est-ce qu’il se passera quand les deux clubs retrouveront la deuxième division… Nos élus lillois pensent-ils vraiment qu’il y aura 50 000 personnes dans un Grand Stade un soir d’hiver pour un match contre Sedan ?
Le foot opium du peuple et les politiques ses dealers !
Chaque jour, je sens le ras-le-bol me chatouiller un peu plus le coquillard lorsqu’on évoque ces histoires de stades. Les mécanismes financiers m’échappent mais peu importe, le plus important sont les sommes pharaoniques concernées sans compter la part non négligeable prise par les collectivités dans ce chapitre. Je ne vais pas renier les quelques « menues » passion que j’ai pour le foot sauf que chaque jour qui passe fait que je m’éloigne un peu plus de ce que je ne considère plus comme ma planète. Le libéralisme a littéralement englouti le foot professionnel tout en tenant nos élus par les roubignolles. La médiatisation à outrance de ce ce sport auprès d’un public lobotomisé -et je pèse mes mots- pénétrant dans les stades ou rivé devant la télé, l’oeil bovin et un filet de bave à la commissure des lèvres constitue un coeur de cible pour nos élus. En concédant des sommes pour lesquelles le terme déraisonnable est une litote, nos « trop chers élus » adressent un crachât glaireux à la face de l’écologie et des valeurs fondamentales d’une société dite raisonnable. Que pourrait-on faire pour le logement, l’emploi, la santé, l’écologie, l’éducation ou encore les transports en commun avec de telles sommes ? Allez voir du côté de Calais et son petit Parc des Princes de 10 000 places flambant neuf pour une affluence moyenne de 800 spectateurs… Et pour éviter tout sectarisme anti-nordiste, je suis le premier scandalisé à l’idée qu’avant 2016 Bollaert soit à nouveau en chantier après ceux de 1983 et 1997. Soit trois rénovations en moins de vingt ans ! Quelle école, quel hôpital, quel théâtre ont connu une telle cadence de lifting ? Non, on peut avancer toutes les raisons imaginables, elles demeurent à mes yeux irrecevables. J’ai l’impression que nos élus (soit dit en passant, on a ceux qu’on mérite) sont dans le même délire que les traders de Wall Street avant le krach boursier. Qu’ils caressent le poil du supporter de base pour assurer la continuité de leurs mandats ne vaut pas plus que la méthodologie nord-coréenne. Opium du peuple le foot a trouvé ses dealers de banlieues : les politiques. C’est grave, très grave. Me revient à l’esprit ce sketch de Guy Bedos, « Carton rose » : « Oh le foot, le foot, le foot…. y a plus que ça. Le foot, le foot, le foot… la France est foutue. »
NB: Cher Dailynord, il y a me semble-t-il une confusion: « Au grand dam de Manuel Gros… » signifie littéralement « à son grand désappointement ». Or, il semble que vous souhaitiez exprimer sa satisfaction….
Non, il s’agit bien d’ « à son grand désappointement ». Dans le dossier lillois, l’avocat défendait entre autres Vauban. Dans le dossier valenciennois, Manuel Gros défend Valenciennes Métropole. Donc, il n’aime plus Vauban qui est en partie responsable de l’arrêt du chantier… Ou s’il est satisfait, c’est à ne plus rien y comprendre…
D’accord. J’avô mal compris. Un vrai avocat donc, capable de défendre la cause d’Hitler comme celle de Gandhi.
Oui C’est de la folie. Dépenser de l’argent pour faire plaisir à des professionnels. Lyon est le seul stade financé par le privé. Là c’est normal, les citoyens ne doivent pas être les c de payeur et quelque soit le formule, pour ceux qui encaissent et gagnent leur vie.
Solidaire avec les 4 commentaires.
La pensée de JJ Rousseau « Nul ne veut le bien public que quand il s’accorde avec le sien ».