DailyUne | Petite histoire Par Ch. D. | 14 octobre 2009
Ça vous plairait de jouer un peu au milliardaire ? Voiture de sport pour flamber, décembre sous les cocotiers du Pacifique sud, week-end à Manhattan… A Lille, la jeune entreprise reve-prive.com créée par deux étudiants, propose des concours aux lots prestigieux. Vous allez me dire que vous n’avez jamais eu de chance à la loterie. Pas grave, puisqu’il s’agit d’un concours avec des questions de culture générale. Une nuance astucieuse qui s’offre le luxe de contourner le monopole de la Française des jeux.
[singlepic id=598 w=320 h=240 float=right]Une Porsche Cayman pour 29,90 euros. Une Audi R8 (valeur 140 000 euros) pour 39,90 euros. Et encore un voyage à New York avec survol en hélico, limousine et tout le tintouin ; un voyage à Tahiti, un an de remboursement de prêt… Tenté ? Oui, bien sûr, qui ne le serait pas ? Bon, on ne vous a pas tout dit, mais pour la Porsche, il faudra compter avec les 3 499 autres candidats. Eh oui, il s’agit d’un concours. Plus cher qu’une grille d’Euromillions, mais avec une probabilité plus encourageante aussi : une chance sur 4 500 pour la fameuse Audi, une chance sur 1 000 pour Tahiti, par exemple. On est loin des une chance sur 76 millions de la loterie européenne. D’autant que, finalement, le hasard et la chance n’ont rien à voir là-dedans. Question de culture générale (comme quoi, ça peut servir!). « Les candidats doivent répondre à une série de questions à la portée de tous. Il suffit d’avoir un petit peu de connaissances », indique Quentin Clarisse, co-fondateur de reve-prive.com. Du savoir et un peu de rapidité aussi pour départager les candidats qui n’auraient que de bonnes réponses.
L’idée de Quentin Clarisse et Maxime Delgrange (le second co-fondateur) est astucieuse. Avec leur jeu-concours, ils éliminent toute notion de hasard et n’empiètent pas sur les plates-bandes de la Française des jeux ô combien susceptible en la matière. « Nous nous sommes entourés d’avocats, d’huissiers pour valider le projet », précise Quentin. « Juridiquement, nous sommes blindés et nous agissons dans une transparence totale. » Etant donné l’essor du secteur du jeu sur internet, on se dit que leur idée est juteuse. D’autant que, selon les deux jeunes hommes (22 et 23 ans), reve-prive.com serait le premier du genre dans l’Hexagone. « L’idée est venue d’un Autrichien qui vendait sa maison avec 10 000 tickets à 99 euros. » Rapide calcul, notre Autrichien a donc récupéré la modique somme de 990 000 euros. Beau magot. Inspirés, nos deux étudiants de l’Iseg de Lille (ils profitent d’une année de césure dans leurs études pour lancer ce projet) ont donc tenté leur chance.
Et ils disent avoir misé toutes leurs économies sur ce projet. Mais pour que le pari soit gagnant, il faudra vendre tous les tickets. Bon, on vous voit venir en priant le bon Dieu pour qu’il y ait le moins d’inscrits possible et donc plus de chances de rafler le lot sur lequel vous avez jeté votre dévolu. Trop facile. Les deux jeunes hommes y ont naturellement pensé. « Si c’est un flop, si on a que 500 inscrits par exemple au lieu de 3 500, on remboursera les participants. Si, à l’inverse, il nous en manque 500, on prolongera. » Eh oui, car eux mêmes disent ne pas être trop joueurs. Ni de doux rêveurs, ceci dit en passant. Les inscriptions sont ouvertes depuis le début du mois et les premiers concours programmés pour la fin octobre. Interviewé hier, Quentin se disait « confiant » avec plus de 500 inscrits dans les différents concours. Des inscriptions en provenance des quatre coins de la France. Et d’annoncer d’ores et déjà d’autres lots à gagner comme la jouissance d’un jet privé ou d’un yacht. Encore du rêve.
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« nous agissons dans une transparence totale »
ben non
si je dois jouer, je veux savoir combien de personnes ont déjà participé au même concours…
avoir sous les yeux le ratio % de joueurs…
connaître leur temps…
le concept est intéressant mais il n’est pas mis en avant (le chronomètre)
le site ressemble + à celui d’un vendeur de voitures d’occasion :
un design plus orienté jeux n’aurait pas fait de mal