DailyUne | Rebrousse-poil Par Virginie Maecker | 11 août 2009
Les nouveaux sports : il en fleurit sans cesse. Confidentiels pour la plupart, souvent dérivés de sports existants, parfois mariages improbables de deux ou trois disciplines. A la faveur de l’été, on vous en a dégotés plusieurs plus ou moins insolites et aux règles parfois alambiquées (d’ailleurs, on n’a pas toujours tout compris). Tenté ? On se dépêche car comme le monoski des années 80, ces sports participent souvent d’un phénomène de mode avant de disparaître aussi vite qu’ils sont apparus.
Pratique quand le vent ne permet pas de jouer au badminton, il reste le speedminton avec les mêmes règles… en extérieur. A la différence près que le volant est remplacé par un speeder plus lourd. Pour le reste, le speedminton est un amalgame de tennis, de squatch et de badminton. Lancé outre-Rhin dans les années 2000, ce sport revendique aujourd’hui plus de 10 000 adeptes en France. Le principe? On prend la moitié d’un court de tennis, une raquette de squatch et un speeder. Et lorsque la nuit tombe, on ne joue plus au speedminton, mais au blackminton. La même chose, mais avec un équipement tout fluo.
Un genre de triathlon, la natation en moins. Au run and bike (ou bike and run, puisque les deux traînent sur le net), il faut d’abord être deux. Tandis que l’un court, l’autre pédale. Simple me direz-vous (surtout pour celui qui pédale), sauf que le principe est d’échanger les rôles au cours de l’épreuve comme bon leur semble. Le binôme devant franchir ensemble la ligne d’arrivée (bah oui, sinon, y’a pas d’intérêt). Et puisqu’on est sympa, on vous a même dégoté un club (oui, ça existe !) à Aniche (Douai) sous nos latitudes septentrionales.
Celui-là, on l’aime bien (un coup d’œil sur la vidéo et vous comprendrez pourquoi). En quelques mots, le kin-ball est un sport inventé par des Québécois en 1987. Il se pratique en salle avec un ballon d’1,20 mètre de diamètre. Oui, 1,20 mètre ! Trois équipes de quatre joueurs s’affrontent. Le principe piqué sur le site de la fédération française de kin-ball (ça existe aussi!) : « L’objectif de ce sport est d’attraper le ballon avec n’importe quelle partie du corps, avant qu’il ne touche le sol lorsque son équipe est nommée. L’équipe qui a attrapé le ballon le relance à une autre équipe et le jeu se poursuit tant qu’il n’y a pas de faute commise ». C’est clair non?
Un club dans le Nord pour ceux que ça démange.
Vous avez toujours rêvé de faire du golf ? Pas de sous pour s’offrir une carte de membre ? Le street golf permet de jouer au golf sur le macadam des villes. Juste une balle et un club. L’objectif ? Arpenter la ville avec vos amis en se lançant des défis : tirs dans une poubelle, dans une fontaine, au dessus d’une barrière, sur le petit caniche… Tirs le plus loin possible, en un seul coup… Bref, selon l’inspiration du moment.
En savoir davantage sur cette discipline
Un peu dans le même registre, on vous a dégoté le disc-golf. Le disc-golf se joue comme le golf, mais au lieu de lancer une balle à l’aide d’un club, le disc-golfeur lance un disque (un frisbee si vous préférez) à la force du bras. Ce sport, importé des États-Unis (forcément !), est pratiqué depuis le début des années 70. L’objectif est de réaliser un parcours composé de 9 à 18 trous en un minimum de lancers. En 2008, on recensait plus de 2 500 parcours dans le monde dont 1 800 aux États-Unis ou au Canada, et 10 en France.
L’indiaka est un sport collectif importé d’Amérique du Sud, où il est très populaire. C’est un mélange de pelote basque, de volley-ball et de badminton. Pour ceux que cela passionne, son nom provient du coussinet en cuir rembourré auquel est fixé un embout qui retient quatre plumes d’environ 17 cm. Le but est de renvoyer la pétéca, sorte de volant de badminton, à la main sans qu’elle touche par terre. Paraît que le sport développe l’esprit d’équipe et la coopération entre les joueurs : trois passes minimum dans son équipe avant de renvoyer l’indiaka dans le camp adverse. Comme au volley, en somme. D’ailleurs, les points se comptent comme au volley.
Le genre de truc qu’on a forcément envie d’essayer. Bon, là ça demande un investissement un peu plus conséquent qu’un simple frisbee. Oui, mais c’est quoi un airboard, au juste ? Un petit véhicule monté sur coussins d’air qui se déplace à 20 cm du sol. Aux allures de soucoupe volante ou de machine à laver les trottoirs, c’est selon… Présenté aux JO de Sydney, l’airboard peut aussi bien être utilisé comme véhicule urbain (plus stylé qu’une 103 SP), ou dans un cadre sportif sur une piste de kart, par exemple.
C’est une sorte de jeu de paume où deux équipes de cinq joueurs s’affrontent. Les équipes sont séparées par un filet et doivent renvoyer la balle dans les limites du terrain en la frappant à l’aide d’un petit cercle en plastique tendu d’une peau (le fameux tambourin). Les points se comptent comme au tennis (15, 30, 40, jeu). La partie prend fin dès qu’une équipe marque 16 jeux. Il existe d’autres variantes du jeu, comme le tambeach qui se pratique sur du sable ou des versions en plein air, sur terre battue comme le tambourelli écossais et le tamboreu brésilien.
Le site de la fédération française de jeu de balle au tambourin
Et on vous épargne : le Speedball (variante du paintball), le downhill (avec un skate), le road surf (encore avec un skate), le kitesurf (une planche et un parachute), le fit to fly (catégorie fitness, avec un trapèze. Aussi appelé jukari pour les intimes), l’hydrospeed (sport de glisse en rivière, désormais bien connu), le gouren (rayon lutte bretonne), le tchoukball (un genre de basket avec un but au sol qui renvoie la balle), le frescobol, le rebondball (basket dans une salle aux parois vitrées qui renvoie la balle), l’ultimate (du hand avec du frisbee pour faire simple), le jorkyball (invention française, amalgame de squatch et de foot), le skwalball (un terrain de hand, un ballon de beach, cinq joueurs, des buts)…
Ce contenu est © DailyNord. Si cet article vous intéresse, vous pouvez reprendre un extrait sur votre site (n’excédant pas la moitié de l’article) en citant bien évidemment la source. Si vous désirez publier l’intégralité de l’article, merci de nous contacter »
Non, ne vous épargnez pas la découverte de l’ultimate frisbee !
😉
http://eulchtimatelille@free.fr
Le gouren, un nouveau sport ?
Ça va en faire rire plus d’un.
Cher rédacteur , vérifié s’il vous plaît vos sources, le Gouren existe en Bretagne depuis la nuit des temps.Un peu d’approfondissement culturel ne vous ferait pas de mal.
C. Salaün de la Fédération de Gouren.
Pour infos http://www.gouren.com ou de nombreux sites existant.
Nous le confessons, le gouren nous était inconnu jusqu’à cet article. Et d’ailleurs, nous ignorions que la discipline comptait autant d’adeptes. Mea culpa. Vérification faite, il ne s’agit donc pas d’un nouveau sport, mais bel et bien d’un sport ancien (IVe siècle) qui connaîtrait un certain renouveau depuis quelques années.
Cet été en chine : j’ai vu des personnes jouer à un jeu ressemblant un peu a la pétéca ou à l’indiaka (même type de volant) mais y jouant uniquement avec les pieds, la tête, la poitirne,… enfin tout, sauf les mains (comme au foot) : quelqu’un en sait plus sur ce psort ?
J’ai aussi découvert ce sport en Chine : il s’agit du plumfoot (il a différents noms). Les Chinois y jouent beaucoup dans la rue. Cette discipline, qui consiste à renvoyer un volant de l’autre côté du filet avec les pieds, n’est pas très répandue en France. Il existe néanmoins un site qui regroupe quatre clubs hexagonaux (http://www.plumfoot.net/accueil.php). Le club le plus proche du Nord – Pas-de-Calais se trouve à Amiens dans la Somme.
Même remarque que Christian, mais pour Le Jeu de Balle au Tambourin.
Ce sport n’est en aucun cas nouveau et n’est ni un clone…ni un clown, il n’a rien à faire sous cet intitulé d’article.
Il est dérivé de la longue paume (oui c’est donc une copie, mais le tennis l’est aussi puis son ancêtre est… la courte paume). Les gens des villages se mirent à jouer au tambourin plus particulièrement dans le sud de la France (Languedoc-Roussillon). Il est pratiqué depuis les années 1860, voir avant comme pour l’Italie, où une forme similaire aurait pu être pratiqué à la Rome antique.
Autre précision : se joue sans filet (contrairement à ce qui est dit ici).
Effectuez un vrai travail d’investigation avant de publier de tels articles qui donner l’impression que vous dénigré ces sports car simles copies non structurées. Et puis libre à l’Homme de créer c’est comme cela que nous avons aujourd’hui des sports plus répandu comme le foot, rugby, tennis, etc.
Un petit historique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Balle_au_tambourin
A Cedr. On n’a pas dit que le tambourin était un nouveau sport. Juste un dérivé méconnu du jeu de paume. L’allusion aux » nouveaux sports » dans l’accroche vaut pour le papier en général. L’idée de l’article n’était pas de se moquer de ces sports, juste de souligner à travers quelques exemples, l’émergence ou l’existence de ces disciplines confidentielles. Le run and bike, par exemple, s’il peut faire sourire, n’en est pas moins un vrai sport où les participants ont intérêt à avoir le coeur bien accroché. Bref, à lire au second degré.
En outre, lors de la réalisation de cet article (qui date de plus de six mois), nous sommes allés faire un tour sur le site de la fédération française de tambourin afin de nous renseigner sur cette discipline. Ravi de voir que cette discipline compte de si ardents défenseurs. Longue vie et bonne année au tambourin.
@Lolov : le plumfoot a plusieurs noms et peut également s’appeler le dacau, le jianzi ou le foot shuttlecock comme tu peux le voir ici : http://www.dacau.fr/blog/plumfoot/dacau-plumfoot-jianzi-quel-nom-utiliser-pour-le-da-cau-dans-le-monde.php
Le plumfoot se développe en tout cas de plus en plus en France avec pas mal de clubs et les premières grandes compétiitions qui s’organisent !