Y’en a qui passent leurs vacances au camping du Perroquet à Bray-Dunes. Et d’autres qui préfèrent – et ont la chance de le pouvoir – courir le monde. Parmi eux, Paul-Henri et Ophélie, un frère et une sœur originaires de Saint-Omer. En début de mois, ils ont entamé un périple d’un an autour du globe. Le tout à dos de Solex. Le point quelques semaines après leur départ.
Sur la page « Reportages », les sourires se succèdent. Scott, l’historien américain qui fait une thèse sur la guerre civile espagnole, Hilagros Cuezva Samaniego la religieuse espagnole, Jean-Philippe, le réparateur de cycles du Pays Basque, et ce n’est qu’un début. Paul et Ophélie Vanthournout, Audomarois de 24 et 21 ans, ont prévu de nous gratifier de sourires tout au long de leur voyage. Qui devrait durer jusqu’en août 2010, à travers une vingtaine de pays dont l’Argentine, la Bolivie, le Cambodge, l’Inde, le Népal, la Syrie, la Serbie ou la Hongrie. Soit 30 000 kilomètres à dos de solex.
« Nous voulions partir à la découverte du monde, voir de nos propres yeux ce que nous avions pu imaginer dans nos lectures, confirment le frère et la sœur, partis début juillet à l’assaut des routes de la planète. En Solex, car les Audomarois cherchaient un moyen original et pratique de déplacement. Sans pour autant être des spécialistes de la mécanique : « On est d’un niveau grand débutant, s’exclame Paul-Henri. On a déjà eu quelques avaries, mais on a toujours su repartir. En plus, le Solex est un véritable passeport, un capital sympathie ! » Preuve en est, cette rencontre avec Ted, un Anglais qui les a arrêtés sur le bord d’une route : « Il voulait nous prendre en photo car il s’était marié sur un Solex il y a quelques décennies ! »
Autre preuve de la sympathie que dégage ce couple familial sur les routes du monde, les invitations qu’ils reçoivent : « Chaque jour, on laisse la place au hasard, on se refuse de faire un planning. Et à chaque fois, on a une invitation à dîner ou à dormir, c’est assez incroyable. » Tout comme les paysages qu’ils découvrent. Il y a quelques jours, ils s’apprêtaient à laisser leurs Solex quelques jours de côté : « Nous sommes actuellement à Buenos Aires et nous laissons les Solex pour partir vers Ushuaïa. Ce n’est pas possible d’y aller en Solex, il fait trop froid, c’est loin, et nous ne sommes ni équipés, ni préparés pour affronter ça. » En même temps, Ushuaïa, ça vaut bien quelques infidélités à la célèbre monture…
Pour suivre les aventures de nos deux Audomarois : http://www.avelosolex.com/
Ce contenu est © DailyNord. Si cet article vous intéresse, vous pouvez reprendre un extrait sur votre site (n’excédant pas la moitié de l’article) en citant bien évidemment la source. Si vous désirez publier l’intégralité de l’article, merci de nous contacter »
Réagir à cet article
La rédaction de DailyNord modère tous les commentaires, ce qui explique qu'ils n'apparaissent pas immédiatement (le délai peut être de quelques heures). Pour qu'un commentaire soit validé, nous vous rappelons qu'il doit être en corrélation avec le sujet, constructif et respectueux vis-à-vis des journalistes comme des précédents commentateurs. Tout commentaire qui ne respecterait pas ce cadre ne sera pas publié. Evidemment, DailyNord ne publiera aucun contenu illicite. N'hésitez pas à avertir la rédaction à info(at)dailynord.fr (remplacer le "at" par "@") si vous jugiez un propos ou contenu illicite, diffamatoire, injurieux, xénophobe, etc.