Lu, vu, entendu Par Nicolas Montard | 24 juin 2009
La grande mode dans les années 2000, c’est de déposer plainte dès qu’un enseignant donne une gifle à un élève. Emmener l’instituteur ou le professeur en justice afin qu’il paie en monnaie sonnante et trébuchante l’outrage qui a gravement mis en danger l’équilibre du gamin. A Arras, c’est le contraire qui s’est passé, nous révèle La Voix du Nord, ce mercredi. Un gamin de 10 ans a giflé – « à l’oreille » – son institutrice tout en l’insultant en prime. Un peu plus original comme affaire, non ? D’autant que l’instit a décidé de porter plainte contre le garçonnet. Qui ne risque aucune sanction pénale.
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Cette histoire est bien triste, j’en conviens … Cela dit, c’est le seul moyen dont nous disposons pour montrer aux élèves que non, on ne peut pas faire n’importe quoi à l’école sous pretexte qu’on a des droits. Il faut savoir que ce genre de gestes « malheureux » (gifles, coups, insultes) devient le lot quotidien de nombre de professeurs et pas seulement dans les établissements dits difficiles. Beaucoup de collègues se sentent démunis face à ce genre de situation. Alors, que faire ? Espèrons que notre ministère proposera sous peu des solutions pour que profs et élèves puissent à nouveau communiquer sans se taper dessus et surtout, sans en référer aux instances judiciaires …